Certains qui se déplaçaient en voiture auparavant ont décidé de la laisser au garage, d'autres ont choisi le vélo plutôt que les transports en commun. Beaucoup pensent à franchir le pas, quelques-uns utilisent pour l’instant des vélos en libre-service…

Aller au travail à vélo présente de nombreux avantages : un gain de temps sur les trajets courts, un bol d'air qui fait du bien au moral, des économies d'argent et de carburant, un geste pour la planète, une pratique vertueuse pour la santé.

Ces initiatives individuelles peuvent de plus s’inscrire dans la démarche RSE de l’entreprise et encourager l’élaboration d’un véritable plan mobilité pour aller plus loin et réfléchir à la manière dont les déplacements professionnels sont envisagés. OGI propose d’ores et déjà des incitations avec des indemnités kilométriques pour les cyclistes et prévoit de doubler le nombre de places de stationnement vélo dans les jours qui viennent. Les transports en commun sont privilégiés lorsque c’est possible, le train est préféré à l’avion pour les déplacements en France. Dans le futur, le rêve encore inaccessible pour une PME de mise à disposition d’une flotte de vélos électriques et de véhicules électriques pour se rendre sur les chantiers fera peut-être l’objet d’une incitation et d’aides de la part des pouvoirs publics ? C’est à souhaiter.

Si le personnel d’OGI participe à cet engouement c’est aussi en raison de l’engagement de la société sur un certain nombre de projets d’aménagements cyclables en France, depuis les années 90. A Paris OGI a aménagé entre 1995 et 1997 10 km de pistes cyclables dans le 17è arr., 15 km de pistes cyclables dans les 1, 2, 3, et 4è arr. et 2.5 km de pistes cyclables dans le 20è arr. Plus récemment nous avons travaillé sur de nombreuses opérations comme la création de 120 km de pistes cyclables le long du canal du Berry, la maîtrise d’œuvre d’une coulée verte de 17 km entre Créteil et Santeny (94) « la Tégéval », l’étude de faisabilité pour la réalisation des 58 km de véloroute « la Véloscénie » en Essonne, la maîtrise d’œuvre de la coulée verte de la Deûle à Haubourdin dans le Nord (Eurovélo 5), les études d’itinéraires et d’aménagement de voirie du plan vélo 2015-2020 de la ville de Paris, l’étude d’implantation des pistes cyclables bidirectionnelles du Réseau Express Vélo (REV), l’AMO pour la création de la piste cyclable de la rue de Rivoli, des réaménagements permettant aux cyclistes de circuler en sécurité comme sur la Place de la Bastille, l’étude de créations d’« autoroutes à vélo » à Grenoble ou encore le réaménagement, en cours de chantier, de deux tunnels de la ville de Paris en « Vélo Stations » permettant de garer son deux-roues et de bénéficier de services (réparations, vente d’accessoires, etc.)…

Cette prise en compte de la place du vélo, qui s’accélère avec la crise sanitaire, bouscule la manière de concevoir nos villes et interroge nos façons de vivre, de partager l’espace et de nous déplacer dans un contexte urbain. L’urbanisme tactique impose un nouveau rythme pour aménager les villes, la lutte contre la pandémie s’ajoutant aux impératifs écologiques de réduction des émissions de gaz à effets de serre, de rééquilibrage de la place occupée par la voiture avec l’injonction de rendre nos villes respirables, marchables et cyclables. OGI qui se consacre depuis trente ans à construire une ville plus verte, plus accessible et plus résiliente, apporte son expertise à la fabrique de la ville grâce à ses équipes qui vivent pleinement leur époque et ont à cœur de participer à ces changements.