OGI fête la journée mondiale de la bicyclette !

Les riders d’OGI. Prime kilométrique vélo, forfait mobilité durable en cours, OGI encourage ses collaborateurs à privilégier des modes de déplacements doux.

🚲🚲🚲 Aujourd’hui, vendredi 3 juin, c’est la journée mondiale de la bicyclette, ce n’est pas OGI qui le décrète, ce sont les Nations Unies. Le vélo, c’est un moyen simple et économique pour améliorer sa condition physique, réduire son empreinte carbone et en finir avec les embouteillages ! Chez OGI nous sommes de plus en plus nombreux à avoir fait ce choix. Prime kilométrique, forfait mobilité durable en cours de mise en place, dans le cadre de notre approche RSE, nous encourageons nos collaborateurs à adopter ce mode de déplacement. Depuis 30 ans OGI a aménagé des dizaines de kilomètres de pistes cyclables à Paris et dans toute la France. Quelques infos utiles pour s’y mettre en toute sécurité.

Avec la journée mondiale du vélo, les Nations Unies entendent « attirer l’attention sur les avantages de l’utilisation de ce moyen de transport durable, simple, abordable, propre et respectueux de l’environnement ». Chez OGI nous en sommes convaincus. En trente ans nous avons constaté l’évolution des pratiques et accompagné les villes et collectivités pour l’aménagement des premières pistes cyclables urbaines d’abord puis en prenant en compte le nombre croissant de vélos, l’arrivée de vélos cargos, vélos porteurs et autres triporteurs, etc. Nous travaillons également avec les grandes métropoles sur la création de longs linéaires de vélotourisme comme la Véloscénie qui relie Paris au Mont Saint Michel, les véloroutes et des itinéraires touristiques formidables au cœur de la France comme les 190km le long du canal du Berry...

L’ONU, rappelle qu'« à tout âge, les bienfaits de l’exercice sont supérieurs aux risques potentiels d’accidents, par exemple ». Toutefois, faire du vélo peut faire peur, notamment en milieu urbain, surtout si on se réfère aux chiffres de la mortalité routière. L’année dernière, il y a eu en effet 226 cyclistes tués, le chiffre le plus important depuis 6 ans, ce qui reste peu par rapport au nombre d’automobilistes qui ont perdu la vie (1411), mais qui reste considérable. Pour mieux comprendre les dangers qui guettent les cyclistes, le journal Libération a étudié la base de données des accidents corporels de la circulation entre 2005 et 2017. Sur cette période, 42 cyclistes ont été tués à Paris.

Pourquoi les femmes cyclistes meurent plus à vélo que les hommes ?

Dans la capitale, 24 cyclistes sont morts après une collision avec un poids lourd, parmi lesquels 16 femmes. Presque toutes les femmes cyclistes tuées à Paris l’ont été par un poids lourd. Elles sont donc deux fois plus nombreuses à avoir été tuées par des poids lourds que les hommes (16 contre 8). Dans la quasi-totalité des cas, elles sont victimes d’un poids lourd tournant à droite à un carrefour. Et lorsqu'on prend en compte les blessés graves, les femmes sont encore près de deux fois plus nombreuses à être victimes de poids lourds (60 contre 34). Il s'agit d'une particularité de la capitale et des départements proches étant donné que dans la France entière, les femmes cyclistes sont plus de deux fois moins nombreuses à êtres tuées par les poids lourds que les hommes.

Les femmes cyclistes trop respectueuses du code de la route ?

La situation parisienne ressemble beaucoup à celle d'autres grandes villes, et notamment à celle du centre de Londres. Un rapport des transports en commun londoniens émettait l'hypothèse que les femmes sont surreprésentées dans les cyclistes tués par des poids lourds parce qu'elles sont moins susceptibles de griller les feux rouges que les hommes. En effet, les cyclistes hommes sont généralement plus enclins à prendre des libertés avec le code de la route lorsqu'il s'agit de se rendre visibles des autres engins motorisés, et à se mettre devant eux pour redémarrer. Et dans certains cas, le respect strict du code de la route force à rester dans un angle mort.



Des solutions pour sécuriser les cyclistes

On peut espérer que les sas vélos, lorsqu'ils seront réellement respectés par les véhicules motorisés, permettront de réduire ce genre de drame. En 2019 à l’Assemblée nationale, 177 députés avaient proposé des amendements à la loi mobilité pour réduire le danger des poids lourds pour les cyclistes et les piétons. Ceci a permis d'imposer dès 2020 les autocollants sur les angles morts des poids lourds par exemple ou de restreindre les conditions d’accès aux véhicules poids lourds dans les zones urbaines françaises. Les maires des agglomérations françaises peuvent désormais interdire l’entrée dans leur commune aux véhicules de plus de 3,5 tonnes ne disposant pas d’un équipement de détection d’angle mort (capteurs de présence, caméras autour du véhicule…).

Le Parlement européen a également choisi de durcir la législation en matière de sécurisation des véhicules, poids lourd et bus compris. Depuis le mois de mai 2022, les véhicules neufs doivent être dotés de divers équipements. Il existe de nombreux moyens de sécurisation possibles comme la détection des usagers vulnérables grâce à des capteurs de présence côté passager, des haut-parleurs extérieurs pour prévenir les usagers lorsque le véhicule s’apprête à manœuvrer. Sur certain poids lourds on voit déjà des dispositifs qui améliorent la vision directe par une vitre de porte supplémentaire côté passager, ainsi qu’un rabaissement éventuel de la cabine. La vision indirecte peut être améliorée avec la généralisation de caméras de surveillance placées autour du véhicule.

Faites votre vélorution !

Tout cela ne doit pas nous décourager de faire du vélo, notamment pour se rendre au travail, car théoriquement plus les cyclistes sont nombreux sur la route, moins il y a d'accidents, selon le principe de la masse critique. Les premières victimes de la route à Paris sont d'ailleurs les piétons, suivis de près par les deux-roues motorisés, puis les automobilistes. Les masses critiques c’est d’ailleurs un terme courant de la Vélo Culture Urbaine : ce sont ces grands rassemblements où des centaines de cyclistes se regroupent pour rouler ensemble dans la ville. La masse critique n'a pas forcément un but revendicatif. Elle n'est pas là pour bloquer le trafic, elle est le trafic ! C'est avant tout un groupe de cyclistes qui se retrouve pour le plaisir de rouler le soir dans la ville, et c’est aussi parfois un moyen de revendiquer le partage de la voie auto/vélo, de prôner un mode de déplacement alternatif ou de réclamer des aménagements cyclables... On ne peut pas parler de masse critique sans citer le collectif Vélorution qui est à la base une association, créée à Paris et à Toulouse pour défendre les droits des cyclistes. Ce collectif se joint aux associations locales pour organiser des masses critiques ou coïncidence dans de nombreuses villes en France. (A Paris un départ tous les jeudis soirs à 20h de la place de la Bastille par exemple).

Se mettre au vélotaff

Concrètement pour démarrer, les services de vélos partagés sont tout indiqués : le coût d'abonnement est modique et ils sont bien équipés (garde-boue, éclairage, panier, antivol, position confortable). Une fois convaincu, on peut investir dans son propre vélo, de préférence d'occasion et retapé dans une boutique ou un atelier.

Pour l'itinéraire, si la distance entre votre domicile et votre lieu de travail est inférieure à 4 kilomètres, cela prendra maximum vingt minutes à vitesse modérée. Le site Géovélo calcule des trajets qui privilégient les voies séparées de la circulation motorisée.

Et vous, que faites-vous pour assurer votre sécurité quand vous roulez ? Portez-vous un casque ? Êtes-vous respectueux du Code de la route ? Avez-vous investi dans des équipements de sécurité (sonnette, lumières, etc.) ? Privilégiez-vous des itinéraires plus longs mais avec moins de circulation automobile ?